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Bourses

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Bourses Gerry Fitzgerald

Deux bourses Gerry FitzGerald sont décernées annuellement à des étudiants de 2e ou 3e cycle qui présentent des communications à la réunion annuelle de la Société Québécoise pour l’Étude Biologique du Comportement.

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Gerry FitzGerald (Gerard) a poursuivi une carrière en écologie du comportement comme professeur à l’Université Laval entre 1976 et 1994. Natif de Terre-Neuve, Gerry a réussi sa maîtrise à Macdonald College (McGill) sous la direction de J. Roger Bider et son doctorat sous la direction de Miles Keenleyside à l’Université de Western Ontario.

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Passionné de hockey, d’arts martiaux et de sa motocyclette Kawasaki, Gerry avait un caractère fort. Il déplorait les tendances « politiquement correctes » et il n’hésitait pas à donner son opinion sur un sujet et à la défendre, avec force. Sa grande passion pour l’écologie du comportement lui a permis de faire une contribution importante à l’écologie comportemental des poissons (plus de 80 articles dans les revues avec comité de sélection et chapitres de livre). Mais sa carrière s’est terminée trop tôt par sa mort suite à un cancer du cerveau. (Pour plus de détails sur la carrière de Gerry FitzGerald voir Environmental Biology of Fishes 42: 109-113,1995 doi: 10.1007/BF00044126)

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Outre son dévouement pour son domaine de recherche, Gerry mettait une importance primaire à la formation des futurs chercheurs. Il s’assurait que ses étudiants aient non seulement une bonne connaissance de l’écologie du comportement mais aussi une culture et une passion pour ce domaine. Plusieurs de ses anciens étudiants connaissent maintenant du succès dans leurs carrières en recherche.

Gerry était un fidèle de la SQÉBC où on le trouvait souvent dans les corridors débattant d’un sujet courant du domaine ou d’une présentation récente. Il ne se gênait pas d’émettre son opinion sur la qualité des présentations. Il encourageait ses étudiants à présenter leurs recherches aux réunions et il s’assurait de l’excellence de leur travail, même s’il fallait travailler jour et nuit et faire de multiples répétitions des présentations au labo. Il est donc tout à fait approprié que la SQÉBC offre deux bourses aux étudiants qui présentent les résultats de leur recherche lors de ses réunions annuelles.

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William Vickery
Département des sciences biologiques, UQAM

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Don relaxant près d’un ruisseau, par une après-midi ensoleillé, sur ‘l’île de beauté’.

© Photo archives Université de Sherbrooke.

Bourses Don Thomas

Deux bourses Donald W. Thomas sont décernées annuellement à des étudiants (2ième ou 3ième cycle) qui présentent une communication, orale ou par affiche, à la réunion annuelle de la Société Québécoise pour l’Étude Biologique du Comportement (SQÉBC).

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Donald W. Thomas (Don) est natif de Montréal. Il a effectué une maîtrise en écologie animale à l’Université Carleton et un doctorat en écologie tropicale à l’Université d’Aberdeen. Don a poursuivi une carrière dans le domaine de l’écophysiologie comme professeur à l’Université de Sherbrooke entre 1985 et 2009. Au moment de son décès, Don était doyen de la Faculté des Sciences. Il menait des études empiriques sur plusieurs espèces, notamment sur les chauves-souris et les mésanges bleues.

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Don était un homme chaleureux et coloré. Il était reconnu pour son enthousiasme, sa passion pour les questions scientifiques et la recherche empirique. Il n’hésitait pas à donner son opinion et initier les débats, et ce, avec son célèbre accent anglophone. Il aimait aussi forcer les étudiants à se dépasser en leur posant toutes sortes de questions conceptuelles, certaines d’entre elles n’ayant pas nécessairement de réponse. Dans son laboratoire, on pouvait trouver toutes sortes d’inventions servant à résoudre les petits défis quotidiens du terrain incluant notamment un véhicule jouet téléguidé transformé en outil de capture à mésanges.

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La contribution scientifique de Don est majeure. Il est l’auteur de plus de 100 articles scientifiques et d’une vingtaine de chapitres de livre. Il a aussi formé plusieurs étudiants qui sont maintenant professeurs et membres de la SQÉBC. Aux regrets de sa famille, de ses collègues, de ses étudiants et de ses amis, la carrière de Don a été écourtée suite à son décès soudain lors d’un séjour en Corse pour ses travaux de recherche (Pour plus de détails sur la carrière de Don, voir Careau and  Fenton  (2009). "Obituary: Donald William Thomas (1953–2009)". Écoscience 16 (4): iii–iv. doi:10.2980/019.016.0404).

Don était un fidèle de la SQÉBC (et de ses banquets). Il encourageait fortement les étudiants à y participer. Étant donné sa grande contribution à cette société, la SQÉBC offre maintenant deux bourses aux étudiants qui présentent les résultats de leur recherche lors de ses réunions annuelles.

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Fanie Pelletier,
Département de biologie, Université de Sherbrooke

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Bourse Julie Morand-Ferron

Deux bourses Julie Morand-Ferron sont décernées annuellement à des étudiants de 2e ou 3e cycle qui présentent des communications à la réunion annuelle de la Société Québécoise pour l’Étude Biologique du Comportement.

 

Julie Morand-Ferron a grandi à Shawinigan. Elle a fait son Bacc à l'Université Laval, débutant en recherche sous la supervision de Jeremy McNeil et travaillant sur les phéromones des Lépidoptères. Elle a ensuite poursuivi un doctorat à l'Université McGill, où elle a combiné des observations sur le terrain, des expériences en volière et des analyses phylogénétiques pour comprendre le kleptoparasitisme et les coûts et bénéfices de l'innovation chez les quiscales merles à la Barbade.

 

Julie a fait un premier stage postdoctoral à l'UQAM avec Luc-Alain Giraldeau. S'intéressant au jeu producteur/chapardeur et à la distribution libre idéale, elle a mis au point des techniques d'automatisation qu'elle a ensuite appliquées aux mésanges lors de son deuxième stage postdoctoral avec John Quinn à l'université d'Oxford. Ses contributions aux thèses de Lucy Aplin et d'Ella Cole ont produit des articles très cités.

 

Engagée comme professeure, puis détentrice de la Chaire de recherche en écologie cognitive, à l'Université d'Ottawa, Julie a ensuite monté son propre labo, travaillant surtout chez les mésanges à tête noire (Pour plus d'informations sur la carrière de Julie, voir Cauchard et al. (2024) "Julie Morand-Ferron retrospective (1977-2022)" FACETS 9: 1-4 DOI​)

 

Une des grandes forces de Julie était son extraordinaire capacité de collaboration. La vivacité de son intelligence, sa débrouillardise technique et son charisme faisaient d'elle une co-chercheure idéale. Avec son compagnon de musique et de vie Eric Trottier, Julie était aussi une musicienne de talent, composant et chantant pour les groupes électroniques 011 et Violence.

 

Louis Lefebvre

Département de Biologie, Université McGill

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